« La Vie commune. Episode 2 : Le monde du travail au cinéma »

Du 27 au 30 septembre, l’association Sentiers-Massarib, en partenariat avec Siwa et Archipels Images,

« La Vie commune. Episode 2 : Le monde du travail au cinéma »

organise à l’Economat à Redeyef le deuxième épisode de la manifestation « La Vie commune »sous l’intitulé « Le monde du travail au cinéma ». Des projections ouvertes au public sont au programme, elles seront suivies de débats animés par des critiques. L’Economat accueillera aussi deux ateliers destinés à un public jeune : un atelier d’analyse filmique et de critique et un atelier de réalisation documentaire.

« La Vie commune » est un projet se rapportant à « la culture cinématographique » dans le sens où on l'entend habituellement : la diffusion des films et la construction d'un discours sur le cinéma. Mais le projet inclut également la fabrication des films par des jeunes amateurs/trices dans le cadre d'ateliers et d'autres activités qui interrogent de près le lien social. Ce projet qui se décline en trois épisodes est soutenu par la fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme, la fondation Kamel Lazaar, le Centre National du Cinéma et de l'Image, Hakka Distribution et l’Institut français de Tunisie via la plateforme IFCinéma. Il a pour cadre l'Economat, ancien magasin de la Compagnie de Phosphate de Gafsa, qui est devenu un lieu de résidences artistiques organisées par notre partenaire SIWA.  Chaque épisode est axé sur un thème : épisode 1 (le politique au cinéma) – il a eu lieu en mars 2018, épisode 2 (le monde du travail au cinéma), épisode 3 (jeune cinéma tunisien et algérien) et comporte deux volets essentiels et complémentaires : des projections publiques suivies de débats et des ateliers.  On se propose de réfléchir, lors du 2ème épisode (du 27 au 30 septembre 2018), sur la représentation du monde du travail au cinéma à travers des créations pour la plupart assez récentes et relevant de registres différents allant du réalisme – Vent du Nord de Walid Mattar- à l’exploration ludique et décalée revisitant aussi bien les genres cinématographiques que la lutte des classes – Volubilis de Faouzi Bensaïdi, passant par lapuissance de la représentation documentaire dans Dans ma tête un rond-point de Hassen Ferhani. Et si les lieux classiques de la représentation du monde du travail au cinéma sont l’usine et la mine, nous avons tenu à diversifier les représentations, les lieux et les univers à travers les films choisis. Il nous a semblé intéressant de réfléchir sur cette thématique en particulier avec les habitants d’une région (en l’occurrence le bassin minier) où les traces du monde du travail sont indélébiles : le paysage et la nature en sont marqués, les corps et les relations sociales aussi, une région actuellement tout aussi marquée par le monde du travail que par le chômage.

Programme

 

Jeudi 27 septembre à 15h: ouverture

Volubilis(Faouzi Bensaïdi, 106 min, Maroc, France, Qatar, 2017)

Vendredi 28 septembre à 15h

Dans ma tête un rond-point (Hassen Ferhani, 100 min, Algérie, France, Qatar, Liban, Pays Bas, 2015)

Samedi 29 septembre à 15h : séance courts métrages

Interdit d’aimer (Marwa Tiba, 9 min, Tunisie, 2017)

Molii (Hakim Zouhani, Yassine Qnia, Carine May, Mourad Boudaoud, 14 min, France, 2013)

La Petite vendeuse de soleil (Djibril Diop Mambety, 43 min, Sénégal, Suisse, France, 1999)

Dimanche 30 septembre à 15h : clôture

  1. Vent du Nord(Walid Mattar, 89 min, Tunisie, France, Belgique, 2017)
  2. Projection des films produits dans le cadre de l’atelier de réalisation

Atelier d’analyse filmique et de critique : du 27 au 30 septembre

Hajer Boudenest critique de cinéma et traductrice, elle est membre de l’association Archipels Images. Insaf Machta est critique de cinéma, elle préside l’association Sentiers-Massarib. Les deux animatrices travaillent ensemble depuis des années dans le cadre d’ateliers d’écriture littéraire et de critique cinématographique.

Atelier de réalisation documentaire : du 27 au 30 septembre 

L’atelier sera animé par Yosr Gasmi, jeune cinéaste tunisienne, co-réalisatrice d’un long métrage de fiction, L.E.N.Z (2016) et d’un long documentaire, La Terre ne se meut pasqui est actuellement en production et par Ridha Tlili, jeune cinéaste tunisien, réalisateur de plusieurs longs métrages documentaires dont Jiha, Révolution moins cinq (2011), Controlling and punishment (2013) et Forgotten (2017) ayant par ailleurs animé plusieurs ateliers de réalisation en Tunisie et à l’étranger.