Les ksour de Tunisie sont des greniers à l'usage d'une ou de plusieurs tribus. Ils sont essentiellement concentrés dans le sud-est du pays, entre les gouvernorats de Médenine et Tataouine, où l'on en dénombre environ 90. Ces édifices font partie du patrimoine culturel de cette région et témoignent de son évolution historique et sociologique. Ils constituent,en effet, exemple de la profondeur civilisationnelle et de la particularité de l’héritage culturel de la région, ce qui lui permet de prétendre la “valeur universelle exceptionnelle ” les rendant ainsi rendant éligibles à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Après le dossier de la table de Jugurtha remis en 2017, le dossier “Habitat troglodytique et les Ksour du Sud de la Tunisie” s’ajoute aux sites figurant sur la liste indicative de l’UNESCO. Cette liste comporte désormais 14 éléments:
1- Parc national d’El Feija,
2- Parc national de Bouhedma,
3- Chott El Jerid,
4- Oasis de Gabès,
5- Mausolées royaux de Numidie, de la Maurétanie et monuments funéraires pré-islamiques,
6- Complexe hydraulique romain de Zaghouan-Carthage,
7- Île de Djerba,
8- Carrières antiques de marbre numidique de Chimtou,
9- Frontières de l’Empire romain : Limes du Sud tunisien,
10- Médina de Sfax,
11- Permien marin de Jebel Tebaga (Médnine),
12- Stratotype de la limite Crétacé-Tertiaire (Kef),
13- Table de Jugurtha à Kalaat-Senen,
14- Habitat troglodytique et le monde des ksour du Sud tunisien, 2020
Par ailleurs, la liste tunisienne du patrimoine mondial compte 8 éléments : 7 sites culturels et 1 naturel. Il s’agit de: l’Amphithéâtre d’El Jem, la Médina de Tunis, le Site archéologique de Carthage, la Cité punique de Kerkouane et sa nécropole, la Médina de Sousse, la Medina de Kairouan, le site de Dougga et le Parc national de l’Ichkeul.