JCC 2020: Plus de 120 films dans 16 salles

« Peut-être une des fonctions du cinéma est-elle de nous rafraîchir la mémoire ? » Disait Jaques Tardi, c’est peut-être aussi une des fonctions d’un festival de cinéma.
JCC 2020: Plus de 120 films dans 16 salles

La 31ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC)  aura bien lieu du 18 au 23 décembre 2020, dans une édition rétrospective, sans la Compétition.

Plus de 120 films, best-of, avant premières et hommages au line-up sont au menu de son programme qui se tiendra bien dans 16 salles de cinéma.

Le festival sera marqué par l’organisation d’un Forum d’évaluation et de réflexion intitulé «Hier, aujourd’hui et demain» au cours duquel seront annoncées les recommandations issues des quatre panels organisés de mai à septembre 2020.

Les JCC en chiffres :
 
NOMBRE DE SALLES DE CINÉMA : 16
FILMS D’OUVERTURE : 06
LES AVANT-PREMIÈRES : 05
LES HOMMAGES : 04
NOMBRE DE FILMS HOMMAGE : 14
REGARDS SUR LES JCC : 14
PORTRAITS DES CINÉASTES ARABES : 14
BEST OFF LONGS-METRAGES: 34
BEST OFF COURTS-MÉTRAGES : 35
COUPS DE COEUR : 7
CARTES BLANCHES : 4
CINÉ-ÉCOLES : 20
CINÉMA DANS LES PRISONS : 5
TANITS TUNISIENS : 21
CARTHAGE PRO : 14
CHABAKA : 7
TAKMIL : 7
FILMS 35MM : 19
FILMS RESTAURÉS : 11
 
Dans la section Hommages, il y aura un hommage spécial au grand acteur égyptien Abdelaziz Makhyoun qui lui sera rendu pour l’ensemble de son œuvre cinématographique et ses œuvres ayant marqué l’histoire des JCC.
 
Des hommages seront également rendus à quatre réalisateurs et réalisatrices de la Tunisie et de pays africains dont l’œuvre a marqué l’histoire du cinéma de la région arabe et africaine. Cette section hommage verra la projection de films, 4 films chacun, de Mohamed Hondo (Mauritanie), Djibril Diop Mambetty (Sénégal), Salma Baccar (Tunisie) et Abdeltif Ben Ammar (Tunisie).
 
Et un hommage posthume à Chedli Klibi dans la soirée de clôture
 
Section Best of :
Des films africains et arabes, sortis entre 1966 et 2019:  34 longs-métrages,  66 courts-métrages et 7 films coup de cœur.
 
Tanits tunisiens :
Section dédiée aux films tunisiens Tanités depuis la création du festival en 1966.
24 œuvres dont 12 longs métrages et 12 courts métrages.
 
Carte blanche :
Cette carte sera donnée à 4 cinéastes du Continent africain.
 
«Tlamess» de Ala Eddine Slim (2019, Tunisie)
« Benzine » de Sarra Laabidi (2018, Tunisie)
« Des Etiles » de Dyana Gaye (2016, Sénégal)
« En Route pour le Milliard » de Dieudo Hamadi (2020, Rd Congo)
 
Regard sur les JCC :
14 films réalisés sur le festival au fil des années qui traitent également des questions en lien avec la production cinématographique en région africaine et arabe.
 
Portraits arabes :
Des biographies de cinéastes tunisiens et arabes qui sont réalisées dans le cadre de la série « Portraits arabes » de Ridha Béhi produite pour le compte de la chaine panarabe Al Jaziraa « Documentaire ». Omar Khlifi, Ridha Behi, Abdellatif Ben Ammar, Ahmed Bahaeddine Attia, Mahmoud Ben Mahmoud, Férid Boughedir, Femmes derrière la caméra x 2, Cinéastes du réel x 3, Mohamed Lakhdar Hamine, Merzak Alouache, Abdelkerim Bahloul et Rachid Bouchareb.
 
JCC 2020 dans les Prisons :
Dédiée aux détenus et cible cette année 12 mille pensionnaires dans 5 institutions pénitentiaires ; Oudhna, Siliana, Sidi Bouzid, Sfax et Borj el Amri. 
 
Une sélection de 5 films Tunisiens y seront présentés :
« L’Homme qui a vendu sa peau» de Khaouther Ben Hania, « Disqualifié » de Hamza Ouni (2020), «Un Fils » de Mehdi M.Barsaoui (2019), « Fatwa » de Mahmoud Ben Mahmoud (2018) et « True Story » de Mohamed Amine Lakhnech (2019).
 
Cinema Drive-in :
Le cinéma au parking de la Cité de la Culture tout au long des six jours du festival, à raison d’une séance par jour.
La capacité maximale est fixée à 300 voitures.
 
Une attention particulière sera accordée aux projets de fin d’études à travers la section Ciné-écoles, en partenariat avec les établissements de formation en cinéma et en audiovisuel (Esac, Isamm, Esad, ’Université Centrale).
 
Voici une sélection des sections prévus et des films au programme :
 
Coup de Cœur JCC 2020
– « Examen d’Etat (National Diploma) de Dieudo Hamadi (2014, RD Congo)
– « C’est Eux les Chiens » de Hicham Lasri (2014, Maroc)
– « Dans ma tête un rond-point » de Hassen Ferhani (2016, Algérie)
– « Ali Zaoua, Prince de la Rue » de Nabil Ayouch (2000, Maroc)
– « Soltane El Medina de Moncef Dhouib (1992, Tunisie)
– «Les Sabots en Or» de Nouri Bouzid (1988, Tunisie)
– «Le Vent» (Finyé) de Souleymane Cissé (1982, Mali)
 
Films d’ouverture
– «Baber House » au pays du Tararani de Tarak Khalladi, inspiré de « Réverbère », un des trois volets de «Au pays du Tararani de … (1973)
– « Le Temps qui passe » de Sonia Chamkhi, inspiré de « Soleil des Hyènes » de Ridha Béhi (1977)
– « Sur les Traces de Saida » de Faouzi Chelbi, inspiré de « Saida » de Mohamed Zran (1996)
– « Manda » de Heifel Ben Youssef, inspiré de « Mandat » d’Ousmane Sembène (1968)
– «Noir 2 » de Habib Mestiri, inspiré de « La Noire..3 » d’ Ousmane Sembene (1966)
– « La Noce » de Alaeddin Abou Taleb, inspiré du film éponyme de Fadhel Jaziri et Fadhel Jaziri (1978)
 
Avant-premières des JCC 2020
5 films (4 fictions et un documentaire) dont une seule œuvre en avant-première arabe et africaine
 
– « L’Homme qui a vendu sa peau » de Khaouther Ben Hania (Tunisie)
– « La Nuit des Rois » de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), en avant-première arabe et africaine
– «200 Mètres » d’Ameen Nayfeh (Palestine)
– «Harba » de Ghazi Zaghbani (Tunisie)
– « Disqualifié » de Hamza Ouni (Tunisie)
 
Spot officiel :