C’est une mosquée madrasa ibadite située aux abords de khazroun, au nord-est de l’île. Sa construction remonterait selon les sources écrites au XIe siècle.
Grâce à son emplacement non loin du littoral, elle a assuré, en plus de ses rôles culturels et éducatifs, des fonctions défensives.
Le fort Ghazi Mustapha :
Le fort Ghazi Mustapha, situé à Houmt Souk, à proximité du principal port de l’île de Djerba, a été construit à l’époque hafside sous l’égide de Abu Farès Abdelaziz en 1425.
Le fort a été le théâtre de plusieurs batailles, la dernière étant celle qui a opposé les Turcs aux Espagnols et qui s’est soldée par la défaite décisive de ces derniers.
Il a continué à être utilisé comme base pour se prémunir contre les dangers venant de la mer et surtout des redoutables pirates de Saint-Jean de Malte et de Saint-Etienne.
Mosquée Bou Messouer ou Ejjâmaa El kébîr :
Situé à El hachen au nord de l’île. C’est la plus ancienne mosquée de Djerba, datant du Xème siècle, et l’une des plus importantes.
Cet édifice a joué un important rôle religieux et éducatif et a contribué à la formation de plusieurs sommités théologiques, adeptes de l’Ibadisme. La mosquée est également conçue pour être un centre d’éducation et un lieu protecteur des plus démunis.
L’église Saint Nicolas :
Vouée au patron des pêcheurs, cette église remonte selon les témoignages à l’année 1890 et a servi de lieu de culte pour la communauté de grecs de l’île qui avait également son propre cimetière. Emouvante de par sa modestie et son humilité, le plancher de l’église a été fait de bois de bateaux et c’est de chaux qu’elle est peinte.
La mosquée El Bardaoui :
La mosquée Berdaoui, avec son architecture vernaculaire troglodytique illustre un modèle d’intégration entre l’Homme et son environnement et répond aux exigences dictées par le système urbain, elle jouait, à la fois, le rôle de refuge à l’abri des regards des autorités et d’une mosquée souterraine offrant un espace sombre et calme propice au recueillement et à la méditation.