L’Unesco a accepté à Rabat la candidature d'inscription aux listes du patrimoine immatériel de l'humanité. Présidé par le Maroc, le Comité du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco a examiné 56 demandes d'inscription.
L’Unesco a accepté à Rabat la candidature d'inscription aux listes du patrimoine immatériel de l'humanité. Présidé par le Maroc, le Comité du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco a examiné 56 demandes d'inscription.
La Harissa est donc officiellement inscrite en 2022 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l’Unesco.
La harissa, un assaisonnement à base de pâte de piment, fait partie intégrante des provisions domestiques et des traditions culinaires et alimentaires quotidiennes de la société tunisienne.
Elle est généralement préparée par les femmes dans un cadre familial ou de quartier, convivial et festif. Elle est préparée en faisant sécher les piments au soleil, en les fendant, en enlevant les tiges et en les épépinant.
Les piments sont ensuite lavés, broyés et assaisonnés avec du sel, de l'ail et de la coriandre à l'aide d'un pilon et d'un mortier ou d'un hachoir à viande manuel. La harissa est conservée dans un verre ou une poterie pour une utilisation ultérieure. La culture du piment suit un calendrier agraire qui interdit de semer à certaines périodes, considérées comme malchanceuses. Les piments sont suspendus à des métiers à tisser et des répliques sont fabriquées en corail pour éviter le mauvais sort. Les connaissances et les compétences liées à la culture du piment sont transmises au sein des communautés d'agriculteurs ou par le biais d'écoles et d'instituts d'agronomie.