La récente assemblée générale de la fédération tunisienne des restaurants touristiques a constitué une nouvelle occasion pour les professionnels du secteur d’exprimer leur mécontentement à l’égard de plusieurs maux qui entravent le fonctionnement de leur secteur et menacent l’avenir de leur métier.
Fédération tunisienne des restaurants touristiques : le malaise des professionnels
Pourtant dira Sadok KoukaPrésident de la fédération à l’ouverture des travaux de l’assemblée « le secteur est un maillon essentiel de la chaine touristique et joue un rôle important au triple plans économique, social et culturel dans la mesure où il valorise le patrimoine culinaire tunisien et contribue ainsi à la diversification de l’offre touristique ; une orientation qui se trouve au cœur de la stratégie de développement du tourisme.
De son coté Helmi Hassinne directeur général de l’office national du tourisme tunisien ONTT a fait remarquer qu’en raison des profondes mutations que connait le tourisme mondial et des nouvelles attentes des consommateurs il est judicieux de développer le secteur des restaurants touristiques et de lui permettre de s’adapter aux nouvelles évolutions.
Il a préconisé la poursuite d’un partenariat efficace entre l’administration et la FTRT en vue de développer les meilleures synergies au profit du secteur à travers la tenue de contacts permanents entre les deux parties. Les adhérents de la FTRT ont dénoncé le caractère obsolète des lois qui régissent le secteur et estiment que le cadre législatif actuel bloque les initiatives d’investissement dans un secteur qui se prête à la création et à l’innovation.Ils ont également insisté sur la nécessité absolue de réviserles méthodes de contrôle des restaurants touristiques et ont déploré la multitude des structures de contrôle et d’accélérer la refonte du système de classement des restaurants engagée depuis trois ans et dont la dernière actualisation date de 1989.
