Chaque 26 avril, le monde célèbre la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, un moment privilégié pour mettre en lumière l’importance de protéger les droits des créateurs et des innovateurs dans tous les domaines.
Chaque 26 avril, le monde célèbre la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, un moment privilégié pour mettre en lumière l’importance de protéger les droits des créateurs et des innovateurs dans tous les domaines.
Depuis l’an 2000, cette journée est portée par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle qui choisit chaque année un thème inspirant. En 2023, les femmes créatrices étaient à l’honneur. En 2024, c’était le rôle des PME dans la transformation des idées en projets concrets. En 2025, le thème choisi est vibrant et universel : la musique et le rythme de la propriété intellectuelle.
La musique rythme nos vies, accompagne nos émotions et façonne notre culture. Mais derrière chaque chanson, chaque mélodie ou chaque rythme, il y a des auteurs, compositeurs, interprètes et producteurs qui investissent du temps, du talent et des ressources.
La propriété intellectuelle, à travers les droits d’auteur, joue un rôle fondamental dans la protection de ces créations. Elle permet aux artistes de tirer un revenu équitable de leur travail, encourage la diversité culturelle et favorise l’investissement dans de nouveaux contenus musicaux.
Aujourd’hui, les plateformes digitales ont bouleversé le paysage musical. Elles offrent de nouvelles opportunités pour les jeunes artistes tunisiens, les créateurs indépendants et les musiciens établis de diffuser leur musique plus rapidement et à moindre coût.
Mais ce virage numérique pose aussi de sérieux défis : piratage, utilisation non autorisée, rémunération injuste... autant d’enjeux qui montrent la nécessité de renforcer les cadres législatifs pour assurer une protection efficace et adaptée à l’ère digitale.
En 2025, à travers le slogan la musique et le rythme de la propriété intellectuelle, l’OMPI nous invite à écouter autrement. À comprendre que chaque œuvre musicale est le fruit d’un travail créatif protégé par le droit. C’est aussi un appel à bâtir ensemble un environnement où la création musicale tunisienne est valorisée, respectée et protégée.
Il est temps de repenser les politiques culturelles et juridiques pour soutenir les artistes et dynamiser l’économie culturelle du pays. Car défendre la propriété intellectuelle, c’est défendre l’avenir de la création.