Hafedh Blaiech est l’un des quelques maîtres chawachi (artisans de la chéchia), qui exerce encore ce métier à la médina de Tunis. Rencontre avec un homme qui demeure passionné par son travail, malgré les difficultés.
Hafedh Blaiech est l’un des quelques maîtres chawachi (artisans de la chéchia), qui exerce encore ce métier à la médina de Tunis. Rencontre avec un homme qui demeure passionné par son travail, malgré les difficultés.
Comme la plupart des artisans de la chéchia, Hafedh Blaiech a appris la confection des chéchias de feu son père depuis une quinzaine d’années, puis de son frère. Pour Hafedh, la confection des chéchias est plus qu’un métier, c’est une véritable passion qui représente l’histoire, l’authenticité et les traditions tunisiennes.
Selon Hafedh Blaiech, l’origine de la chéchia est andalouse. En effet, les andalous auraient établi les bases de la fabrication de la chéchia et certaines parties de la chéchia portent des noms andalous jusqu’à ce jour.
Pour avoir son aspect final, la chéchia passe par plusieurs étapes et plusieurs régions. En effet, elle fait le voyage de Tunis jusqu’à Tebourba, puis à el Alia pour enfin revenir à Tunis.
Même si aujourd’hui, l’artisanat des chéchias rencontre plusieurs difficultés, une quinzaine d’artisans continue à se battre pour maintenir la fabrication et la commercialisation de la chéchia tunisienne.